samedi 25 octobre 2014

Le livre qui console








Dans la semaine qui a suivi, je suis tombée par hasard (si ça existe ou alors c’est de la sérendipité) sur Le Livre qui console, presque une BD, pas tout à fait un livre – une promenade graphique dit la 4ème de couverture
Illustré par Joann Sfar, il raconte des larmes sous toutes ses formes :





Petit texte-poème de l’écrivain
LE SOIR
JE PROFITE
DE LA TRISTE LUMIERE
DE LA LUNE
POUR
ME METTRE
A PLEURER

Il suffit qu’une seule larme coule
Pour qu’elle entraine à sa suite
Ses petites copines humides.

Je suis submergée
Par l’impression de m’être fait plaquer
Les larmes inondent mes draps

Une vague
de honte m’emplit,
je ne fais pas honneur
au cyprès.

Les larmes célèbres, celles d’Obama entre autres 

Les citations de John Lennon à Shakespeare (ou dans l’autre sens), et de la Bible (« Jesus pleura » Jean XI, 35)

Les interviews lacrymales, gentiment surréalistes, c’est ça qui est bien

L’ABCdaire des larmes, où on apprend que chez les Maoris il est traditionnel de pleurer quand on retrouve un ami (et quand on le perd, on rigole ?).
Décidément j’ai toujours aimé les Maoris, même avant d’en rencontrer.

Les articles pseudo scientifiques, qui précisent que les larmes d’une femme réduisent la libido de l’homme,


La playlist qui fait pleurer à coup sûr, la liste des films pour lesquels il est difficile de ne pas verser une larme et la playlist qui console 

1.    Gonna be alright, BOB MARLEY
2.    I can see clearly now, JIMMY CLIFF
3.    All you need is love, THE BEATLES
4.    Sèche vite tes larmes, DALIDA
5.    Les copains d’abord, GEORGES BRASSENS
6.    Everyday, BUDDY HOLLY
7.    We are family, SISTER SLEDGE
8.    Girls just want to have fun, CINDI LAUPER
9.    Whata a wonderful world, LOUIS ARMONSTRONG
10.I’ll be there for you, THE REMBRANDTS










Je n’étais pas consolée après, mais j’acceptais mieux mes larmes. Ce qui est une façon d’aller mieux.
En fait, je pense qu’on ne se console jamais. La mort d’un ravive celle de tous les autres. En vieillissant, on porte avec nous tous ceux qui ne sont plus.
J’aurais aimé être immortelle et tous les autres avec, comme j’aurais aimé être un super héros parfait.

Mais déjà ne pas être parfaite est le travail de toute une vie, pour l’immortalité il m’en faudrait une deuxième.        

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