dimanche 18 mars 2018

Mini série #2 - les femmes et leur place dans le monde

Une série en amène une autre, de fil en aiguille.
Le fil du féminisme, puisque cela semble d'actualité.
Je ne parle pas #balancetonporc, qui se fait la parole des femmes d'une façon violente, cathartique parce que longtemps retenue.
Je parle de Mon actualité.
Celle qui m'a amené dans la même période au livre de Rebecca Solnit, au  spectacle de Caroline Vigneaux (Caroline s'affiche) et à l'exposition de Susan Meiselas.

"Une portion significative des femmes de votre entourage entre dans la catégorie des survivantes"
 Rebecca Solnit - Ces hommes qui m'expliquent la vie

Un mardi soir, après le yoga, un tour de scooter pour récupérer mon iFille qui nage dans une piscine de banlieue, un rapide diner en croisant mon iMari qui part rejoindre son groupe de Jazz, je descends la colline vers la salle de spectacle /ciné, à  cent mètres de chez moi. 
C'est un luxe. Ca n'a pas de prix.
J'y ai un abonnement au ciné bien sûr (beaucoup de films Art et Essai) et un abonnement aux spectacles, une programmation artistique variée ; théâtre danse, musique, one (wo)man show. 
J'y retrouve une copine pour aller voir ce one woman show uniquement sur la base du pitch, je ne la connaissais pas avant. Je n'écoute pas Rire et Chansons (comme mon iMari), ma seule référence en matière d'humour est "le fou du roi" de France Inter qui n'existe plus depuis ...7 ou 8 ans!.
Caroline Vigneaux donc : 1h30 de fou rire. On me dit que j'ai un drôle d'humour, en parte vraie, j'ai surtout pas un humour classique : je ne comprends pas les contreparties, je ne ris pas aux blagues de cul, et au spectacle je ris souvent seule, et je me fais rapidement repérer à bêler à contre temps.
Mais là pour une fois, je riais (presque) avec les autres. c'est simple j'ai ri tout le temps.
C'est virulent sur le machisme, virulent sur les hommes machistes, et juste. Plein de justesse et de précision, un verbiage au scalpel et une énergie ....Quelle énergie! 
J'en ris encore et j'y retournerai en emmenant mon iMari cette fois.


C'est au Jeu de Paume.
Une femme photo-reporter dans les années 1970, il n'y en avait pas beaucoup. Une femme qui a couvert des conflits comme le Salvador ou les Kurdes, encore moins. Et qui s'est intéressé aux travailleuses du sexe à plusieurs époques, des strip-teaseuses aux clubs sado-maso, en passant par la violence faite au femmes. 
Extraordinaire, interdit aux moins de 18 ans.
Cette exposition est dense, perturbante, et ne nous permet pas ensuite d'enchainer sur celle du rez-de-chaussée, le Dadaïsme nous semble bien futile ensuite.


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