dimanche 18 mars 2018

Mini serie américaine #1

... à lire

Je viens de lire à la suite trois bouquins que je ne peux m'empêcher de partager. C'est une bonne suite de mars, pas comme les giboulées de ce dimanche. Dans l'ordre de préférence.


Ces hommes qui m'expliquent la vie - Rebecca Solnit
C'est Le Livre qui fait l'actualité féminine du moment.
Amies, mesdames, mesdemoiselles, vous devez le lire, vous devez le faire lire à vos filles. Et à nos hommes, comme me disait un ami récemment : "ça pourrait m'ouvrir les chakras".
Il est court, c'est un recueil d'articles (on en trouve certains -surtout celui qui fait le titre - sur internet - google books-  pour le lire en ligne éventuellement), mais je vous conseille de l'acheter. J'en ai 3 exemplaire, un pour mettre au bureau, un pour offrir et un pour moi, pour la maison.
Elle y parle du mariage pour tous et ce qu'il a apporté  : l'égalité, la symétrie entre les personnes qui se  marient ; de la guerre la plus longue, évidemment de DSK (c'est un américaine  ; de Virginia Woolf, de Cassandre et la boite de Pandore
C'est un juste regard sur les femmes, et si le féminisme c'est ça alors j'en suis.
Etre une femme, c'est être un Homme comme les autres. 

My absolute Darling - Gabriel Tallent 
Je suis sur Insta (mmmh quelle modernité je suis ultra connectée) François Busnel, qui est l'ancien rédacteur en chef de Lire Magazine. Je suis toujours abonnée à Lire, mais j'y regrette amèrement Busnel, je ne regarde toujours pas la Grande Librairie qu'il anime et je n'ai pas encore acheter America, la revue qu'il sort tous les trimestres pendant le mandat de Trump. Pour autant, sa ligne éditoriale instagram est très claire : il y met en avant une ligne de crête étroite de ses rencontres et goûts en matière de littérature. Celui la est "sa révélation". Et hop chez mon libraire. Je vérifie la 4ème de couverture et hop dans mon sac. Et c'est lu.
C'est du grand plaisir. C'est dur, c'est violent, ça défile comme un film. Ce livre ne se cache pas et ne m'a pas lâché tant que je ne l'ai pas terminé. Il y raconte l'histoire de Turtle et de sa (re)naissance. Elle vit avec son père qui croit à la fin du monde et qui lui a apprend la survie, les armes et la solitude. Il la bat, il la viole et elle décortique toute l'ambiguïté de la relation. Et la force que ça demande pour en sortir.

Me voici - Jonathan Safran Foer
Il a en commun avec Jonathan Franzen la rareté de ses productions. Ce doit être le prénom qui fait ça.
Le sujet est grave : le divorce, ou plutôt la séparation. Celle qu'on ne voit pas arriver, parce que le couple à tout fait comme il faut. Des enfants,  des carrières, des vacances, des croyances, ils discutent... Et pourtant c'est inéluctable (dans le roman).
Les dialogues sont bons, relevés à souhait, plein de blagues de cet humour juif new yorkais alors que ça se passe à Washington.
Quelques fous rires, seule devant mon livre, on se croirait dans un film de Woody Allen.
Quelques longueurs  géopolitiques sur la politique, le positionnement et la stratégie Israel, qui se sautent facilement sans nuire au fil.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire